1ère jour: Toulouse - Ayguesvives
Vendredi 30 juin 2006. Nous voilà à nouveau devant la gare Matabiau. Cette fois, le but est clair: arriver à la pointe des Onglous. Par rapport à l'équipement de 2005, nous nous sommes allégés: entre la tente, les sacs de couchage, les matelas et la bâche, les sacs à dos ont perdu 4,6 kg; nous avons optimisé nos affaires et nous nous sommes mieux préparés physiquement (répétition deux semaines avant avec sac chargé, pour "durcir" les pieds).
Nous faisons l'impasse sur la partie comprise entre les Ponts Jumeaux et la gare (quatre kilomètres aller et autant au retour); nous l'avons faite l'année dernière, et hormis les Ponts Jumeaux, il n'y a pas grand chose de remarquable. Ayant pris un train plus tard que prévu, nous rejoignons directement le canal. Nous connaissons le programme qui nous attend...
Après les traditionnelles photos du départ, à 8h50 nous mettons le cap vers port St Etienne et passons au-dessus du périphérique une heure plus tard. Nous changeons de rive à la passerelle qui se trouve au niveau de Rangueil et sortons des faubourgs de la ville, même si nous ne nous sentions pas étouffés par les bâtiments. A partir du Palays, où commence la piste cyclable, le chemin de halage se fait moins citadin. Vers Ramonville, 600m avant le pont Mange-Pommes, un panneau nous indique que nous avons parcouru 7,6km depuis la gare Matabiau, ce qui nous fait une moyenne de 3,8km/h arrêts compris.
Le soleil est bien accroché dans le ciel, nous apprécions l'ombre des platanes. L'écluse de Castanet est en vue à 12h15, nous décidons de faire la pause repas à la halte sanitaire située 50m avant. Dès que les sacs sont posés sur le banc, nous retirons chaussures et chaussettes pour les faire sécher, et pour aérer les pieds: les bonnes habitudes de l'année dernière sont vite reprises. Les sandwiches sont avalés face au canal, nous échangeons quelques mots avec un couple d'allemands qui fait le chemin de St Jacques, puis nous repartons.
Le soleil chauffe de plus en plus; heureusement les passages à découvert sont rares. Néanmoins, nous nous arrêtons au bout de 1h30 à la borne située à hauteur de l'aire autoroutière de Toulouse-sud, non accessible directement depuis le chemin de halage. Les pieds sont mis à l'air. Mais nous ne sommes pas venus pour être pieds nus, il nous faut déjà repartir.
L'écluse de Montgiscard nous accueille à 16h40; cette fois nous photographions le lavoir sous le soleil. Les 3195m qui nous séparent de l'écluse d'Ayguesvives sont franchis en 1h; il ne nous reste plus que 1502m jusqu'à celle du Sanglier, terme prévu de la journée, où nous pourrons profiter des infrastructures de l'aire autoroutière voisine.
Nous y arrivons à 18h25: c'est agréable d'être allongé à l'ombre dans un relax bien frais. Sanitaires, eau, table, banc: nous avons tout le confort.
Après une heure de détente-nettoyage, commence la préparation du dîner: soupe instantanée... Vaisselle lavée, essuyée et rangée, nous profitons de la fraîcheur en attendant que la nuit tombe, puis nous revenons sur nos pas. La tente est plantée derrière une haie, tout près de l'écluse.