7ème jour: Argeliers - Fonsérannes
Jeudi 6 juillet 2006. Nous nous levons un peu avant 6h, les premières lueurs du jour apparaissent. Après le petit déjeuner, une rapide toilette, le pliage de la tente et le rangement du matériel dans les sacs, nous repartons à 7h30.
Le jour est levé, le ciel est parsemé de quelques nuages blancs. Au pont de Pigasse, nous sortons les lunettes de soleil. Une petite section sans ombre nous mène jusqu'à un épanchoir, et nous retrouvons la rangée de platanes. A 9h45, nous faisons une halte dans une grande courbe, les pieds prennent l'air et les chaussettes sèchent.
Le village de Capestang joue à cache-cache avec nous au gré des méandres. Nous y arrivons enfin vers 11h40; le pont est toujours aussi fleuri, et la charrette bleue est à sa place à l'entrée du quai. Nous remplissons les gourdes sur le port, puis nous cherchons un endroit un peu abrité du vent. Nous nous arrêtons à côté du passage permettant d'accéder au bourg et déjeunons.
Nous franchissons l'imposant épanchoir de Pietat à la sortie de Capestang à 13h35. Nous faisons un contrôle de notre vitesse en utilisant le dispositif prévu pour les bateaux: 18mn entre les deux panneaux. Un peu de calcul mental pour se dérouiller les méninges (une petite règle de trois pour la route): à 8km/h il faut 10mn pour franchir la distance, donc 8 multiplié par 10 divisé par 18, soit environ 4,4km/h.
Nous traversons Poilhès (la Romaine) en prenant quelques photos. Une haie composée de différentes variétés de lauriers fleuris nous donne l'occasion de nous livrer à un test comparatif de leurs odeurs. Une centaine de mètres plus loin, nous discutons avec un couple de bretons à la retraite, résidant sur sa péniche, adepte de la navigation fluviale.
Nous passons au-dessus du tunnel de Malpas à 16h20, puis arrivons à l'entrée de Colombiers. Nous nous arrêtons au boulodrome pour goûter, puis laver quelques pièces de linge. Une fois les gourdes pleines, nous repartons vers 19h05 à la recherche d'un coin tranquille pour passer la nuit.
Nous faisons halte en bordure d'une vigne, déplions la bâche et dînons. Nous nous rendons compte que nous sommes situés en contre-bas du chemin et parfaitement visibles de celui-ci. Nous décidons de partir dans l'espoir de trouver une zone plus isolée.
La nuit tombe et nous marchons toujours. Nous arrivons à la nuit noire aux écluses de Fonsérannes. La tente est montée face à Béziers, en profitant des lueurs de la ville, sur une zone pentue faute de mieux.